DOLPHIN EMBASSY
1. Toutes les réponses sont là, en nous. Mais pour les trouver il faut s’aventurer au dehors, puis se retourner – trouver un point de vue alternatif, pour voir l’intérieur depuis l’extérieur, pour la première fois. Nous avons achevé notre tour du monde en même temps que la planète – en l’espace, exactement, d’une année astronomique.
2. En faisant ce voyage, l’Archéologie des Possibles, nous espérions découvrir l’algorithme du bonheur et de la joie, un remède universel aux maladies, un antidote, l’élixir de vie. Nous voulions trouver les réponses aux questions éternelles, redécouvrir les pratiques égarées d’interaction avec le monde – en espérant qu’elles n’aient pas complètement disparu. Nos espoirs étaient fondés : ces pratiques ont survécu, elles sont le trésor de notre civilisation. Mais leur obéir aveuglément ne serait qu’hypocrisie. Le monde change. Les pratiques anciennes ne fonctionnent plus, non pas qu’elles se soient perdues, mais elles ont vieilli. Elles sont vieilles, et le monde est neuf. Il se crée, évolue en permanence, à chaque instant. Ses propriétés physiques changent en conséquence. Des lois dépassées ne permettent plus de le décrire avec justesse, de suivre son rythme, ou de maintenir le contact.
3. La Loi Nouvelle n’est ni découverte, ni révélée – elle apparaît d’elle-même. Non qu’elle eut été cachée - tout simplement, elle n’existait pas auparavant, car le monde d’autrefois était construit, décrit différemment. Inutile de soigner un virus mutant, en constante évolution, avec un remède ancien, inutile de chercher du fromage dans une souricière vide. L’antidote réside dans la concentration de notre attention, MAINTENANT. L’élixir de vie doit être préparé et absorbé simultanément, sinon il tourne. Tout ce qui arrive se produit pour la première fois. Le monde véritable – dans sa forme actuelle – existe pour la toute première fois. Il appelle à des pratiques nouvelles, à de nouvelles formes d’interaction avec lui.
4. Les Rois de la Création ? Ok. Le monde se crée par notre intermédiaire. À travers nous. Rien ne se passe sans notre accord. Nous sommes responsables de nos choix, qu’il s’agisse de nous pardonner ou de nous condamner. Nous pouvons décider de transmettre, ou pas, ce qui rayonne en nous. Dans le premier cas c’est un hasard heureux, qui reste pour beaucoup un miracle – le second n’est qu’une impitoyable non-existence.
L’être humain est un moyen pour l’Univers de se sentir intensément vivant. C’est là l’identité véritable de l’homme. Si cette notion porte un coup fatal aux fiertés personnelles, elle offre aussi le cadeau, mille fois plus précieux, de l’infinité. Nanti d’une telle identité, le doute et la crainte disparaissent d’eux-mêmes.
5. L’humanité est un moyen pour l’Univers de se sentir vivant au sens le plus fort du terme. Il n’est pas nécessaire que chaque particule du corps universel soit consciente d’elle-même, tout comme il n’est pas nécessaire que chaque papille gustative, chaque cellule de peau ait une conscience individuelle. La conscience de soi-même se développe, dans un corps recouvert de peau, grâce à la capacité de cette même peau de ressentir, et de transmettre. De ce fait il n’y a pas de raison de vouloir que chaque cellule comprenne ce qui se passe, correctement ou pas d’ailleurs, car même sans comprendre elle ne cessera de faire partie d’un seul corps de plus en plus conscient de lui-même.
6. Le tout est incroyablement supérieur à la somme de ses parts. Si nos capacités en tant qu’individus ne sont « activées » qu’à un faible pourcentage de leur potentiel, c’est parce que nous nous accrochons désespérément à notre état séparé, à notre unicité. Le monde n’est pas linéaire, et aucun de nos voisins n’est loin. Le réseau global offre des possibilités totalement différentes de celles de chacune de ses cellules prises séparément. C’est un phénomène d’une importance cruciale, la différence entre la toute-puissance et la faiblesse absolue. C’est une Manifestation. Ou une Transformation. En réalité, c’est déjà en train de s’accomplir.
7. Cela s’est déjà produit. Ce qui veut dire que les anciennes structures relationnelles, les références et les valeurs de la civilisation sont dépassées, car de fait elles n’existent déjà plus. Toute les choses créatives, intéressantes, qui auraient pu se produire dans le cadre de l’ancienne vision du monde, se sont déjà produites, ou sont terminées – révolues. En ce sens, le Temps ne fait déjà plus partie des formules décrivant les processus d’évolution actuels, et notamment les processus sociaux. Il serait stupide de persister à tenter de résoudre les problèmes d’un système qui n’existe plus, à l’intérieur même du cadre qu’il impose. Il n’y a d’autre temps que le présent. Ce qui veut dire qu’il n’y a plus d’attente. Juste - des transformations systémiques. L’instant d’une transition.
8. Le monde ne se base pas sur des dichotomies. Le code binaire est une illusion.
Les zéros et les uns, le noir et le blanc, l’est et l’ouest, l’homme et la femme – n’ont de sens que par les relations qu’ils établissent entre eux. Ces relations, ce sens est le troisième élément qui les relie, le lien sans lequel rien ne peut se construire.
Le Big Bang, le Commencement des Temps ? Nous l’avons lancé, vous et moi, juste avant de nous arrêter pour être Éternels et Entiers – ce carrousel d’yeux et de mains, d’inspiration, de séparations. Juste pour avoir l’occasion de parler sans concession d’Amour. Pour le faire. Le réaliser, l’accomplir. L’incarner.
9. Informations pratiques pour nos proches :
- nous ouvrons une base permanente de l’Ambassade du Dauphin. Humains, dauphins et baleines la construisent ensemble.
- le 30eme Parallèle devient un projet d’expédition permanente de l’Ambassade du Dauphin et étend ses limites géographiques, partant du constat qu’en ce moment le 30eme parallèle est partout.
- pendant notre voyage une communauté s’est créée, capable de produire des miracles à la conquête d’un avenir heureux. Et ainsi, le Club de l’Ambassade du dauphin est activé.
- nous publierons des informations détaillées sur les points ci-dessus avant la fin janvier.
Merci à tous ceux qui nous accompagnent dans notre voyage.
30th Parallel Project Communiqué